A une heure et demie de Paracas se trouve le désert d’Ica. Une fois de plus, nous ne pensions pas nous retrouver au milieu du désert au Pérou. Ce désert est pourtant un des plus grands du continent américain avec ses 185 000 km2. Le désert d’Ica est l’un des plus sec du monde, ce qui ne l’empêche d’y accueillir une des deux seules oasis du continent américain: l’oasis de Huacachina. C’est là que nous passerons les prochains jours au bord de ce petit lac, entouré de palmiers, niché au creux d’immenses dunes. Huacachina signifie « la flemme qui pleure ». Il y a toutes sortes de mythes et légendes qui entourent l’oasis. On raconte que c’est une femme cherchant à fuir un chasseur à travers le désert qui grâce à ses larmes à fait apparaitre l’oasis et à pu se cacher derrières les branches des palmiers. On raconte aussi qu’elle y resta pour pleurer la mort de son bien aimé et finit par se transformer en sirène pour peupler à jamais les eaux de l’oasis. L’endroit a beaucoup de charme, c’est très plaisant d’en faire le tour tant c’est paisible.
Le premier soir nous décidons de monter en haut d’une dune qui entoure l’oasis. L’ascension s’annonce plus difficile que prévue mais une fois en haut quel spectacle ! D’un côté l’oasis niché entre ses deux immenses dunes et de l’autre le désert à perte de vue et le soleil qui commence à descendre. Nous n’allons pas vous mentir, nous en avons mangé du sable mais le couché de soleil était magnifique. Une fois le spectacle terminé, nous nous allongeons dans le sable chaud et nous nous laissons descendre tout doucement, histoire d’être définitivement ensablé de la tête au pied.
Le lendemain nous avons prévu de faire deux des activités phares du désert d’Ica, un tour en buggy et du sandboard. Commençons par le buggy. Il s’agit de sorte de gros quad des sables pouvant transporter plusieurs personnes. A l’intérieur c’est assez sommaire, une ceinture et des barres pour vous accrocher… car il va falloir s’accrocher. Pour être honnête nous ne nous attendions pas à ça, enfin surtout Sixtine ! Le buggy dans le désert c’est de véritables montagnes russes en terrain naturel. Un chauffeur un peu fou descend et remonte à toute vitesse les dunes du désert, le dénivelé apparaissant qu’au dernier moment il faut avoir l’estomac bien accroché. Les descentes sont parfois franchement vertigineuses ! Nous finissons par faire une pause au sommet d’une dune pour souffler et passer à la seconde activité: le sandboard, de la luge sur les dunes. Très impressionnant à première vue, notamment à cause du dénivelé de la dune et du fait que nous partons la tête en avant, Sixtine était un peu inquiète et pas vraiment remise de la première phase de buggy. Mais la descente se fait très bien et surtout c’est très sympa ! On freine facilement grâce aux pieds et on glisse très bien sur le sable; Nous regrettons de n’avoir qu’une seule descente… Nous aurions bien continué mais il est temps d’aller voir le couché du soleil sur le désert. une fois de plus sublime. Pour le retour nous aurons la seconde session la plus folle du buggy, c’est là que nous aurons le droit aux descentes les plus vertigineuse. Sixtine a fermé les yeux sur une grosse partie du trajet mais Nico a adoré !
L’oasis de Huacachina est vraiment un endroit incroyable et c’est assez étonnant qu’il ne soit pas si connu que ça tant il en met plein la vue !
