Hola hola Costa Rica, seulement quelques jours passés à fouler ton sable et nous sommes déjà envoûtés. Pourtant San José, la mal aimée, ne nous a pas vraiment convaincue, une ville grise, vieillotte et bétonnée. Vite un bus, quittons la capitale, partons pour Manuel Antonio, sur la côte pacifique !

Déjà nous commençons à apercevoir dans ce bus d’une chaleur étouffante, le grand trésor du Costa Rica: sa nature luxuriante ! Il faut dire que ce petit bout de terre, coincé entre deux océans, contient à lui tout seul 6% de la faune et de la flore mondiale ! 7 000 espèces de papillons, 1 300 sortes d’orchidées, 150 espèces de grenouilles… et ça sur 51 000 km², soit à peu près la taille de la Bourgogne Franche Comté ! Quelle richesse, une terre aux airs de jardin d’Eden… nous avons hâte de la découvrir ! Pour le moment nous voilà pour trois nuits dans un joli Airbnb à 100 mètres de la plage Espadilla. Une grande anse au sable noir, grisé, bordée de palmier et autres végétaux. Il fait chaud, très chaud, une légère brume s’élève provoquée par les vagues qui s’agitent. Ici pas de sable blanc ni d’eau turquoise, non l’ambiance y est résolument plus tropical. Une ambiance qui ne manque pas de cachet.

Nous réservons une journée de notre séjour à la découverte du parc protégé de Manuel Antonio. Après s’être un petit peu fait avoir sur les conditions d’entrée, nous nous retrouvons accompagnés d’un guide à observer à l’aide de jumelles, et parfois à l’œil nu, les habitants des lieux. Il n’est pas difficile pour le guide de trouver la faune, elle est largement présente et se laisse observer sans grande méfiance. Mais surtout, il faut imaginer une série de petits groupes autour de jumelles, qui s’alignent le long du sentier, il n’y a qu’à suivre ! Nous avons ainsi pu observer des lézards, des oiseaux, des singes mais surtout un des animaux emblématiques du Costa Rica: des paresseux ! Ces drôles d’animaux s’installent le jour en haut des cimes, pour dormir tranquillement loin des prédateurs. Nous avons eu la possibilité d’en voir un se déplacer… et ce n’est pas un mythe, le paresseux se déplace très très lentement. Il porte bien son nom, il dort au moins 12 heures par jour, se nourrit uniquement de feuilles qu’il digère très lentement jusqu’à 7 jours. Ainsi il ne touche le sol que pour faire ses besoins, une fois par semaine. Bref la vie du paresseux est assez paisible, il ne se défait jamais de son doux sourire qui le rend très sympathique.

La visite avec le guide se termine, nous continuons notre promenade tranquillement à travers les sentiers, nous avons la chance de croiser deux Pic Ouentou (des piverts) en plein travail avec leur belle crête rouge. Pour finir nous nous installons sur la plage de Manuel Antonio, une des plus belles du Costa Rica à ce qu’on raconte, farniente et baignade.

Nous rentrons enchanté de cette belle journée, malgré cette chaleur lourde et humide… peu à peu nous allons nous habituer !