Programme de la route: une navette très agréable sur la lagune d’Arenal et un petit van assez mouvementé sur les pistes caillouteuses de la campagne costaricienne. La route est très belle, 3 heures et demie plus tard nous voilà arrivés à destination.
On ne va pas vous mentir, nous avons été assez déçus par Monteverde. Cette région du Costa Rica est particulièrement connue pour ces deux grandes réserves naturelles. La plus connue est la réserve nébuleuse de Monteverde, fondée par les Quakers en 1948 quand ils ont été séduits par la suppression de l’armée par le gouvernement. Tous les guides parlent de cette réserve tel un incontournable. Son attrait principal étant sa faune et sa flore ainsi qu’un gigantesque pont suspendu. Quelle fut notre déception quand nous avons découvert que le pont était en maintenance depuis plusieurs mois déjà. Nous avons donc payé 25$ chacun pour nous promener certes dans une jolie forêt mais pas franchement plus belle que celles que nous avions déjà pu parcourir. On note quand même deux jolis points de vue sur la réserve. Rha qu’il est difficile pour un français de payer pour se promener dans la nature ! Niveau faune, nous n’avons pas vu grand-chose si ce n’est un Coati. Nous avions par exemple observé plus de faune à El Castillo. Une petite déception pour Monteverde, mais qui nous a confortés dans l’idée de ne pas y rester beaucoup plus de temps !
C’est donc sans beaucoup de regrets que nous reprenons le bus. Une bonne journée de transport nous attend. Arrivés à Puntarenas nous prenons le ferry pour Paquera sur la Péninsule de Nicoya. Là, un second bus nous attend. Une fois de plus tout se déroule avec une fluidité déconcertante… et sous nos yeux les paysages défilent.
Nous en profitons pour vous parler un peu des habitats que nous croisons. Alors qu’au Mexique nous étions étonnés de la vétusté de certaines habitations, ici c’est complètement l’inverse. Habitations en dur, jardins propres et entretenus, c’est avec plaisir que nous avons pu constater sur les régions que nous avons parcourues que les costariciens ont un niveau de vie plutôt confortable. Couplé à cela l’eau potable dans tout le pays, la sécurité sociale, l’école obligatoire depuis la fin du XIXe… bref, définitivement, le Costa Rica est un pays où il fait bon de vivre.