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Au pied du volcan Arenal

Reprenons la route, assis par terre dans un bus qui s’enfonce un peu plus dans les terres costaricienne. Notre destination est le joli village de la Fortuna avec sa belle petite place carrée donnant sur l’église et en arrière fond… le volcan Arenal. Sublime, l’Arenal a tout de ce que vous pouvez imaginer d’un volcan, une jolie forme conique bien régulière, un sommet ouvert, gris noir, le tout au milieu une jungle verdoyante. Quand le sommet est dégagé, quelques volutes de fumée s’en échappent. Massif, impressionnant, il est omniprésent dans le paysage. La Fortuna est le point d’accès au volcan et aux multiples activités développées par les costariciens pour les touristes: rafting, tyrolienne, balade à cheval, quad, tubing, coffee tour, cascades, randonnées… Bref, pas de quoi s’ennuyer, même si le prix des activités grimpent très vite (american price!). Nous dormons trois nuits dans une auberge de jeunesse au cœur du bourg. C’est là que nous rencontrons deux compères québécois: Guillaume et Laurence avec qui nous passerons tout notre séjour à La Fortuna. On en apprendra beaucoup sur le Québec et sur les animaux (Laurence est vétérinaire et passionnée d’oiseaux) et surtout on passera de chouettes moments tous les quatre, perdus sur les routes ou autour d’un verre et d’un jeu de société !

Notre première randonnée sera au sein du parc national du volcan Arenal. Il s’agit en réalité d’une petite balade au milieu de la jungle, ponctuée par de jolis points de vue sur le volcan. Ces « miradors » se trouvent sur une ancienne coulée de lave où la végétation n’a pas encore repris ses droits. Cela nous permet aussi de voir la grande lagune d’Arenal située à l’ouest du volcan. Guillaume et Laurence ont emmené des jumelles, ce qui nous permet d’observer les jolis petits oiseaux que nous croiserons.

Après le parc nous nous dirigeons vers les sources d’eaux chaudes de Tabacon, des sources publiques et donc gratuites, un peu perdues au milieu de la route. Une « agua de pipa » (noix de coco) et nous voilà dans cette eau à 35 degrés… Nous ne sommes pas tout seul, le lieu est assez prisé des touristes mais aussi des locaux qui viennent y passer la soirée, accompagnés de barbecue et de bougies. On y passe un bon moment à se prélasser puis la nuit commence à tomber, il est temps de rentrer. Sans taxis ni Uber, nous sommes sauvés par des néerlandais qui nous ramènent gentiment jusqu’à la Fortuna. 

Le lendemain, après une jolie messe dans l’église du bourg, notre objectif est la cascade de la Fortuna. l’hôtelier nous a dit 45 minutes de marche qui ont en réalité duré plutôt 1h30 avec un bon dénivelé. On en profitera pour continuer à observer les oiseaux avec deux toucans qui passeront au-dessus de nos têtes. La cascade est particulièrement grandiose, l’eau s’écrase avec force dans le bassin, créant pas mal de remous voir même des petites vagues. C’est assez impressionnant d’avoir le droit de se baigner là, au bord de ce torrent ! L’eau est fraîche et on fait presque du sur place lorsqu’on essaye de s’approcher des flots blancs. Nous finissons par nous poser un peu en contrebas, là où l’eau est plus calme. Lecture et déjeuner, c’est une grosse pluie qui finit par nous déloger, il est temps de rentrer à l’hôtel et de se reposer dans de bons hamacs. 

La pluie continue par intermittence le jour suivant. Une fois de plus les locaux nous disent que c’est très inhabituel… ça nous permet de nous reposer sous un patio de l’auberge et de vaquer à nos activités: lecture, code, couture… un instant détente, bercé par les sots d’eau qui dévalent sur le toit de tôle. De temps en temps, le temps s’éclaircit, de quoi prendre le soleil et de se remettre à l’abri. En fin d’après-midi nous profitons d’une accalmie pour aller à El Salto, au bord du rio de la Fortuna. Une petite cascade a créé un bassin dans lequel on peut se jeter depuis une corde pendue à un arbre. L’activité est assez populaire et très amusante, nous y passons un bon moment, légèrement emprunt de sensations fortes ! Une fois de plus c’est la nuit qui nous déloge, il est temps de dire adieu à nos amis québécois car ce soir nous ne dormons plus là. On s’embrasse, on échange les numéros, qui sait la vie nous remettra peut être sur le même chemin ! 

El Castillo

Changement de bord, nous passons à l’ouest du volcan, côté lagune. Ils appellent ça une lagune mais il s’agit tout simplement dans grand lac artificiellement maintenue par un barrage. Nous nous installons dans les hauteurs du petit village El Castillo au bord du lac. Notre chambre a vue sur le volcan, de quoi en profiter pleinement. L’endroit est absolument charmant. Nous nous aventurons un peu dans les hauteurs à la recherche d’un « mirador », les paysages sont beaux, au premier plan, une campagne vallonnée et verdoyante et au second, la lagune qui s’étale au pied du volcan. Tout est paisible, on y observe une grande quantité d’oiseaux. C’est ici que Sixtine pourra observer pleinement de beaux toucans en milieu naturel, il faut dire qu’ils ont une sacrée allure avec leur grand bec coloré. La vie semble bien paisible au Costa Rica sur les bords du petit village d’El Castillo. 

Le lendemain nous partons nous promener sur le bord de la lagune. Nous serons accompagnés tout le long par un charmant toutou qui avait besoin de faire sa petite promenade matinale lui aussi.

Nous avons ensuite prévu d’aller voir le « butterfly conservatory » qui est juste à côté de notre hôtel. On y retrouve avec joie notre amie québécoise Laurence, qui est venue faire un petit seau à El Castillo. (La vie nous a rapidement remis sur le même chemin 😉) Le « butterfly conservatory » est un bel endroit qui lutte activement pour la préservation des espèces de papillons. Il faut dire qu’ils en ont une sacrée quantité dans leurs serres, impressionnant. Régulièrement, ils en sortent et les répartissent un peu partout au Costa Rica. Il faut faire vite car un papillon ne vit que quelques mois ! Nous passons donc de serres en serres, où il n’est pas difficile d’observer ces petites bêtes volantes tant elles sont nombreuses. Elles ne sont pas non plus farouches, venant se poser sur nos mains, épaules et têtes. On y trouve aussi un espace pour les grenouilles, un des employés nous montre une à une les différentes espèces. Les couleurs de ces petits amphibiens sont incroyables. 

Et de nouveau il est temps de nous quitter ! Nous partons cette fois-ci un peu plus loin… au cœur de la réserve de Monteverde.

Aperçu du trajet - Costa Rica

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